Les Tempêtes de la Vie : Quand le Corps Parle

Publié le 4 avril 2025 à 15:11

Au fil des années, les épreuves se sont accumulées, formant une tempête émotionnelle que j'ai tenté d'ignorer.


Séparation conjugale, burn-out professionnel, troubles alimentaires manifestés par des périodes d'anorexie, deuils successifs, accident de voiture traumatisant...

 

Chacun de ces événements a laissé une empreinte dans mon corps et mon esprit, mais j'ai continué d'avancer, portée par ma responsabilité de mère et ma peur de l'effondrement.


J'ai fait ce que beaucoup d'entre nous faisons face aux difficultés : j'ai enfoui la douleur, j'ai refoulé les émotions, j'ai serré les dents en me disant que "ça passerait".

 

Mais le corps garde la mémoire de tout ce qu'on lui impose, et le mien a fini par me lancer un ultimatum.

 

 

Les premières crises d'angoisse sont arrivées sans prévenir.

 

Une peur incontrôlable, une sensation d'étouffement, mon cœur s'emballait comme s'il allait exploser.

 

J'avais l'impression de mourir, de faire un AVC... d'être prisonnière d'un corps qui ne m'obéissait plus

Ces crises d'angoisse étaient terrifiantes par leur intensité et leur caractère imprévisible.

Elles me laissaient épuisée, vulnérable, et dans une peur constante de la prochaine attaque.

 

Les passages aux urgences se sont multipliés, mais les examens médicaux ne révélaient rien d'anormal sur le plan physiologique. Je repartais avec des prescriptions d'anxiolytiques, mais sans véritable compréhension de ce qui m'arrivait.


Mon corps était entré dans un état d'alerte permanent. Mon système nerveux, constamment en mode "survie", ne parvenait plus à retrouver un état de calme et de sécurité. Je vivais dans une prison invisible, celle de l'angoisse chronique.

 

Cette période a été l'une des plus sombres de ma vie, mais paradoxalement, elle a aussi été le point de
départ de ma transformation profonde.

 

C'est dans cette obscurité que j'ai commencé à chercher la lumière d'une compréhension plus profonde de mes mécanismes intérieurs.

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