Une fois que j'ai réussi à stabiliser mon système nerveux et à mieux gérer mes crises d'angoisse, j'ai pu entamer un travail plus profond.
J'ai commencé un véritable parcours sur moi, explorant les couches plus profondes de mon histoire et de mon identité.
Ce travail m'a amenée à identifier les croyances limitantes qui s'étaient installées depuis l'enfance, à reconnaître mes blessures d'abandon, de rejet et d'injustice, et à comprendre comment elles influençaient mes comportements et mes relations.
J'ai découvert l'importance des limites saines dans mes relations, apprenant à dire non sans culpabilité et à exprimer mes besoins.
J'ai revisité les événements traumatiques de mon passé, non pour m'y complaire, mais pour les comprendre, les intégrer et finalement m'en libérer.
Ce processus m'a permis de faire la paix avec mon histoire et de cesser de me voir uniquement comme une victime des circonstances.
L'étape la plus transformatrice a sans doute été d'apprendre à m'accepter et à m'aimer telle que je suis.
Cela signifiait embrasser ma vulnérabilité, mes imperfections, mes cicatrices - visibles et invisibles - comme des parties intégrantes de mon être.
J'ai commencé à voir que mes blessures, loin d'être simplement des handicaps, étaient aussi des sources de force, de sensibilité et de compréhension profonde de la souffrance humaine.
J'ai réappris à respirer, à ralentir, à me faire confiance.
À transformer la peur en force, l'angoisse en clarté.
Cette transformation intérieure a naturellement rayonné dans ma vie extérieure. Mes relations sont devenues plus authentiques, mes choix plus alignés avec mes valeurs profondes, et ma capacité à être présente pour les autres s'est embellie.
C'est sur ce chemin que s'est révélée ma vocation d'accompagnante thérapeutique.



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